C’est vous qui le dites !

Atelier Brooklyn Toulouse, atelier d’écriture (cliché Cymon Kraft).

Écrire en ateliers procure à votre créativité, à votre plume, à votre imaginaire, à votre soif d’écrire des avantages et des bénéfices : vous en parlez ici.

Participer à un atelier, c’est découvrir un ou des auteurs ; cela donne des contraintes (ce que je ne fais pas seule) ; cela me donne envie de retravailler un texte écrit en atelier ; le groupe favorise l’émulation ; et peut-être que je vais pouvoir écrire seule. J’ai déjà écrit une chanson, mais je dois continuer. Auriane, rédactrice-correctrice.

J’écris en dehors des ateliers d’écriture, essentiellement de la poésie. Je viens en atelier d’écriture afin d’être poussée à écrire autre chose que de la poésie. Je suis attachée aux thématiques proposées mais j’avoue que je suis surtout particulièrement attachée à la personne qui anime les ateliers d’écriture car à chaque atelier ses propositions diffèrent et nous amènent sur des chemins d’écriture tout à fait nouveaux… Et c’est bien là, j’insiste, tout le bienfait que je tire des ateliers : ils m’ouvrent des chemins d’écriture nouveaux… Je me surprends maintenant à ébaucher des romans et m’éloigner ainsi de mes poèmes ! Le fait d’entendre les écrits des autres est aussi très enrichissant et me confronte à mes propres mondes intérieurs. De retour chez moi, je recopie mes écrits faits en atelier mais ne les modifie que rarement… J’aime la spontanéité qui a pu se dégager de l’atelier, aussi je m’interdis d’y retoucher. Céline A., avocate en droit des affaires.

Je vais écrire en atelier parce que les propositions d’écriture portent sur des thèmes que je n’aurais parfois pas abordés spontanémentL’efficacité des contraintes imposées de l’extérieur par l’animatrice conduisent contradictoirement à davantage de liberté. L’atelier, c’est la possibilité d’écrire régulièrement. C’est porter de l’intérêt aux productions des autres participants, le même intérêt qu’ils portent à la mienne. Les thématiques proposées doivent m’attirer pour que j’aie envie d’écrire, mais je constate qu’en atelier on découvre le plaisir d’écrire sur une thématique qui à priori ne nous attirait pas. Envisager l’écriture d’un point de vue non scolaire permet de se libérer des règles strictes de l’écriture, celles qui nous ont été inculquées en classe, d’accueillir associations de mots et trouvailles et d’enrichir l’écriture personnelle en « pensant » moins son texte. Ces contraintes apportent plus de légèreté. Je reprends toujours mes textes, une fois seule, sans y consacrer forcément beaucoup de temps. Joëlle C., professeure des écoles à la retraite.

Ayant enseigné le français et les arts plastiques au collège, pratiquer l’écriture avec une guide aimant et pratiquant la littérature, la poésie, l’art, la lecture, la communication s’avère une activité intense et plaisante : une détente également, parfois un «  lâcher prise » libérateur. Partager mes écrits, quel que soit le thème, avec les autres écrivants, les échanger, les redécouvrir après, sont des moments privilégiés d’écoute, d’attention, de surprises, de confiance en moi, en toute simplicité. Me découvrir en inventeur d’histoire, être étonnée de la naissance d’idées sur le papier, remercier l’animatrice d’avoir impulsé et accueilli, tantôt par une phrase, un extrait, une image, une déambulation, les déclencheurs de ma sensibilité intérieure. Parfois, reprendre le texte pour moi, l’enregistrer, l’imprimer, le faire lire, ou pour l’intégrer à un site proposé, prolonge ou complète le plaisir de la découverte. Ces moments m’ont donné l’audace d’écrire deux textes pour un concours de nouvelles ! Josette, professeure de français arts plastiques à la retraite.

J’ai une pratique de l’écriture en dehors de l’atelier, seul ou dans un autre atelier (« atelier sauvage ») entre amis et sans  » animateur ». J’aime écrire en atelier pour avoir des propositions d’écriture car il m’est difficile de trouver des sujets d’écriture par moi-même. J’aime surtout partager mes textes et écouter ceux des autres, c’est intéressant de découvrir les univers des uns et des autres par le biais de leurs textes. Les ateliers permettent aussi de découvrir des auteurs et des œuvres littéraires. Les différentes propositions d’écriture nous permettent souvent d’explorer des « terrains »que nous n’aurions pas découverts seuls. Le temps de l’atelier c’est un temps où on est certain d’écrire, pas toujours facile de trouver ce temps dans la vie quotidienne. Je ne suis pas vraiment attaché aux thématiques proposées, l’important c’est d’écrire. Mais il est certain que parfois, des sujets m’inspirent mieux que d’autres. J’apprécie le temps de concentration collectif où tout le monde écrit. J’aime le partage des textes qui est aussi un partage du monde sensible de chacun. J’apprécie le respect, le non- jugement, l’écoute attentive et bienveillante. Je reprends quasiment toujours mes textes après l’atelier. Les ateliers me permettent d’ailleurs d’avoir de la matière, pour ensuite travailler ou retravailler seul. Je ne ferais probablement ce travail d’écriture solitaire sans ces premiers jets préalable en atelier. Christophe F., auxiliaire de puériculture.

Écrire en atelier, c’est à la fois bénéficier de déclencheurs et propositions d’écriture. C’est aussi découvrir des auteurs et surtout le plaisir d’écouter les écrits des autres participants.  J’apprécie aussi le fait de pouvoir dérouler un texte, le retravailler, l’enrichir comme exercice littéraire. Des temps d’écriture libre sur le long cours m’intéresserait. J’apprécie aussi le travail sur une thématique sans être par trop guidée ou orientée mais les propositions en début de cursus d’atelier sont bien, tout comme la variété de supports littéraires ou artistiques, par la suite je trouverais intéressant une évolution de la technique même de conduite d’atelier. Que l’on ait moins de déclencheurs et un temps long d’écriture, avec de la reprise systématique, ou un développement sur plusieurs séances, pour mener à bien un projet par exemple. Je pense qu’après la première phase de libération de la plume, la seconde est celle du dépouillement et de l’approfondissement. L’écoute des styles personnels qui émergent permet d’élargir son propre champ d’expression tout en prenant conscience de son propre style. Virginie, psychologue en CHU.


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